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(Atom) Gabriel Real World News

29 février 2008

Toulouse : Youssou N'Dour en concert au Bikini

Devenu star planétaire grâce au tube 7 Seconds en Duo avec Neneh Cherry, Youssou N'Dour revient avec un nouvel opus. Huitième disque du chanteur sénégalais à bénéficier d'une sortie internationale, Rokku Mi Rokka est sorti le 29 octobre dernier. Il vient en jouer des morceaux le 4 mars au Bikini.

Rokku Mi Rokka signifie "Donner et recevoir" en Pulaar. C'est une langue parlée dans plusieurs pays d'Afrique dont le Sénégal pays d'origine de Youssou N'Dour. Sur cet album, il continue de promouvoir la musique africaine et ses traditions en invitant de nombreux musiciens locaux et chantant la majorité des titres en dialectes wolof, langue la plus parlée au Sénégal.

Youssou N Dour qui a trouvé son inspiration au nord du Sénégal et dans la zone désertique qui s'étend entre le Mali et la Mauritanie, retrouve pour le premier single extrait de cet opus, Wake Up sa partenaire fétiche Neneh Cherry. Ils avaient connu un succès mondial en 1994 avec 7 Seconds, écoulé à plus de 2 millions d'exemplaires.

Le chanteur sénégalais que le magazine américain Time considère comme l’une des 100 personnalités les plus influentes au monde en 2007, a collaboré avec des artistes comme Sting, Peter Gabriel, Tracy Chapman, Paul Simon, Axelle Red, Wyclef Jean (ex-Fugees) ou encore Dido. Il a également écrit la musique du spectacle Kirikou et Karaba actuellement en tournée en France.

C'est d'ailleurs à cette occasion qu'il se produit au Bikini le 4 mars. Alors pensez à réserver vos places dès maintenant.

Thomas Fossati

D'après le film Kirikou et la sorcière

"J'ai inventé l'histoire d'un petit garçon, intense et fonce-dedans, et d'une sorcière - une sorcière diabolique et superbe, qui fait rêver les hommes et intrigue l'enfant, dans la splendeur de l'Afrique Noire. Un premier miracle a eu lieu. Un dessin animé "dont personne ne voulait", Kirikou et la Sorcière, est devenu un succès marquant et a touché beaucoup de monde, et en bien des endroits dans le monde.

Un deuxième miracle m'émerveille : mon petit conte et mes petits dessins prennent corps extraordinairement, grâce à Victor Bosch qui a produit Notre Dame de Paris sur scène, et à Wayne McGregor, un jeune chorégraphe et metteur en scène surdoué que les théâtre et opéras du monde s'arrachent, et une troupe irrésistible". "Michel Ocelot"
Réalisateur : Michel Ocelot.
Chanteur : Youssou N'Dour, Christophe Minck, Rokia Traoré.
Chorégraphe : Wayne Mcgregor (metteur en scène).

Rock - Vampire Weekend

« Imaginez le répertoire des Talking Heads de la fin interprété par les Talking Heads du début », écrivait un critique américain (enthousiaste) à propos du premier album des New-Yorkais de Vampire Week­end. Pas mieux, comme on dit au jeu. Mais on peut toujours affiner ce jugement fort pertinent. Ne serait-ce que parce que le groupe de funk-world-new wave du très cérébral David Byrne est devenu depuis quelque temps la réfé­rence incontournable et, du coup, passe-partout, pour décrire nombre de formations dans le vent (Franz Ferdinand, Clap Your Hands..., Yeasayer...) qui mettent du rythme exotique dans leur art rock d'étudiants. C'est sûr, les quatre acolytes de Vampire Weekend, tous sortis de l'université Columbia, chantent plus volontiers l'architecture baroque (Mansard Roof) que les filles faciles et paraissent plus épris des tambours du Burundi que du « one-two-three-four » des Ramones. Mais ça n'en fait pas un groupe poseur et barbant pour autant.

Car si les chansons de Vampire Weekend se promènent entre des ambiances empruntées au soukous ou à la juju music, il en émane une candeur et une sincérité qui rappellent l'Orange Juice d'Edwyn Collins lorsqu'il subissait l'influence de son batteur zimbabwéen Zeke Manyika. Plus encore, la fluidité du doux chant d'Ezra Koenig évoque celui d'un autre New-Yorkais grand aventurier des sons, Paul Simon. « Tout ceci paraît bien forcé, un peu comme Peter Gabriel », chante-t-il sur l'un des sommets de l'album, Cape Cod Kwassa Kwassa, et l'on ne peut que sourire. Comme jadis les Talking Heads (on y revient) dans leurs savoureux clips, Vampire Week­end manie à merveille l'autodérision. Si bien que, conquis par le naturel (car rien ici ne paraît surchargé ou, justement, forcé) de ces forts en thème, on se repasse en boucle l'irrésistible M79, ravi par son kitschissime arrangement de cordes dans la pure veine du Rondo Veneziano !

Hugo Cassavetti Telerama n° 3033 - 01 mars 2008

25 février 2008

Interview d' Erik Truffaz pour Citizen Jazz

Erik Truffaz, trompettiste franco-suisse qui situe son jazz entre rock, drum’n bass et musiques ethniques, aime mélanger les genres en se souciant peu des étiquettes qu’on lui colle un peu vite. Pour Citizen Jazz, il fait le tour de ses récents projets.

extrait de l'interview:

Tous ces composants sont assez pop, est-ce parce que tu as toujours rêvé de jouer de la guitare dans un groupe de rock ?

Pas vraiment. Au départ, pour la trompette, je n’étais pas doué. Zéro. Alors j’ai creusé un truc et j’ai travaillé comme un fou sur un principe pour en tirer quelque chose qui me corresponde. Mais je n’y arrivais pas. Tu sais, la trompette, c’est comme le tir à l’arc, ou certains arts martiaux, si tu n’atteins pas l’endroit précis, c’est foutu. Donc, il faut apprendre la bonne façon de souffler. Et trouver son équilibre.

- J’ai lu dans Jazzman que l’un de tes vœux serait de pouvoir composer comme Wayne Shorter.

Tu penses que j’ai dit une connerie ?

- Non, pas du tout, je voulais savoir ce que tu entendais par là ?

Je pense que Wayne Shorter est un des plus grands compositeurs de ce siècle. Ce type amenait trois ou quatre thèmes à Miles par semaine. Il travaille avec une telle facilité, sans piano, sans rien… Ça c’est un vrai compositeur, comme Debussy ou Ravel. Ce n’est pas comme moi qui mets un mois ou plus pour écrire laborieusement une compo. Et avec un piano ! Je sais composer, mais je ne suis pas doué pour ça. Je suis peut-être plus doué pour écrire des mélodies. Des mélodies qu’on retient. Ce qui me plaît, c’est le rythme et les mélodies. Ça tombe bien, car j’ai une équipe de tueurs au point de vue rythmique, et moi j’apporte les mélodies.

- C’est à nouveau cet esprit groupe rock ?

Oui, mais on fait du jazz. Shorter faisait ça avec Miles aussi. Sur Filles de Kilimanjaro, ce sont les mélodies, des thèmes qui tournent, qui se décalent. In A Silent Way est travaillé aussi dans le même esprit. J’adore ça. Mille fois plus qu’un disque de Wynton Marsalis. Et puis, c’est vrai, j’aime les chanteurs. Dans le groupe, on est tous un peu des chanteurs frustrés. J’adore Peter Gabriel, le chanteur de Coldplay, les Beatles, Led Zep… Ça c’est la musique avec laquelle j’ai grandi et que j’aime....

(...)

Jacques Prouvost

24 février 2008

The Video: Saatchi & Saatchi Award for World Changing Ideas

LifeStraw(R), a revolutionary personal water-purification tool for use in the developing world, today has won the fifth Saatchi & Saatchi Award for World Changing Ideas. It was announced this evening by Her Royal Highness Princess Badiya of Jordan at a high profile presentation ceremony in New York. To view the Multimedia News Release, go to:
http://www.prnewswire.com/mnr/saatchi/31984/

Peter Gabriel
, commented, "LifeStraw(R) is a wonderful, simple and elegant solution to a problem that kills millions of people, especially kids, every year. I hope it gets out into the world in huge numbers very fast."

Tune Up’s tribute to late, great musician Martyn Bennett

The second Tune Up tour of 2008 will see the work of maverick Scottish musician and composer, the late and much-missed Martyn Bennett, celebrated in style, with performances from Mr McFall’s Chamber, Tom Bancroft, Frasier Fifield and James Mackintosh.

The eight-date Scottish tour ‘Aye: An Affirmation of Martyn Bennett’ opens in Perth Concert Hall on Tuesday, March 18, and will visit villages and venues across Scotland as part of the Scottish Arts Council’s Tune Up initiative.

Now in its fifth year, the initiative takes the highest quality music, from traditional to experimental, world music to cabaret, chamber music to pop and rock, to venues across Scotland, and has established itself as a significant international touring programme.
Bennett, who died in 2005 aged 33, was a piper, fiddle player and creative genius who combined classical and jazz elements with Scottish traditional music and the beats of the 90s rave and dance scenes, creating powerful and memorable compositions.

Upon hearing Bennett’s final masterpiece ‘Grit’, revered folklorist Hamish Henderson commented “what brave, new music…”, an observation shared by members of Mr McFall’s Chamber and reflected in their own, often experimental, repertoire.

An eclectic chamber ensemble, Mr McFall’s Chamber will perform a unique programme which highlights Martyn Bennett’s profound understanding and unique interpretation of Scottish folk music.

The band features a core string quartet from The Scottish Chamber Orchestra with piano, bass, drums and percussion. Formed in the mid-90s, the ensemble is well-known across Scotland, the UK and on the European festival circuit for their innovative mix of musical genres. They creatively programme the work of classical and contemporary composers alongside rock, tango, kletzmer, cartoon music and jazz.

A range of Martyn’s work including Cuillin Music (a composition for string quartet, percussion and small Scottish pipes) now features as part of the McFall’s varied body of live and recorded work, which in the past has included the likes of King Crimson, Frank Zappa, Ennio Morricone and contemporary composers such as Gavin Bryars and Dave Heath.

Mr McFall’s Chamber is joined by Scottish composer and multi-instrumentalist Fraser Fifield and percussionists Tom Bancroft and James Mackintosh. The set will include pieces by Fifield and composer Edward McGuire (both written exclusively for Mr McFall’s Chamber).

Commenting on the tour Ian Smith, head of music at the Scottish Arts Council, said: Martyn Bennett, whilst dying at a tragically young age, has left us with such an incredible legacy of great work, brilliantly encapsulated in his last album “Grit” for Peter Gabriel’s Real World label. This tour, featuring McFall’s Chamber, not only celebrates Martyn’s life and creative genius, but also takes that music to so many of Scotland’s communities, all of whom will identify with emotive and moving music performed by such fantastic musicians.”

(...)

Alison Anderson

Candid Records Launch New Label Imprint Cake

London based label, Candid Records have launched a new imprint as a platform for new dynamic bands and artists at the forefront of the British jazz music world. Cake reflects a new A & R strategy and move towards instrumental jazz that is forward thinking with a contemporary edge and includes artists such as The Blessing and The Neil Cowley Trio.

The Blessing
are four seasoned musicians who have played with bands such as Portishead, Goldfrapp and Peter Gabriel and now producing some of the edgiest and freshest jazz/rock around at the moment. They have stormed onto the UK jazz scene, taking riffs and rhythms from rock and dance music and artfully welding them onto fearsomely inventive improvisation. The Blessing's catchy, rocking tunes and snappy arrangements create a genre-bending blend of sounds that is all their own. The album 'All Is Yes' is now available on CAKE (audio sample now available on www.candidrecords.com) and this exciting band are currently on tour of the UK.

The Neil Cowley Trio is jazz act with a unique voice. Witty, dynamic and exciting, their themes feature catchy hooks, soulful moments and thrilling climaxes. After stints with artists such as Pasadenas, Gabrielle, Brand New Heavies, Zero 7 and his own band, Fragile State, Cowley formed a jazz trio and released his debut album 'Displaced' to huge critical acclaim (BBC Jazz album of the year 2007). With Richard Sadler on double bass and Evan Jenkins on drums, Cowley has assembled a master jazz trio. The NCT is set to release its debut for the Cake label 'Loud..Louder...Stop!' due for UK release on 31st March 2008.

Distinction internationale pour LifeStraw

LifeStraw : Distinction internationale pour l'inventeur suisse d'un dispositif de purification d'eau

Une entreprise helvétique s'est vu décerner le "Saatchi & Saatchi Award For World Changing Ideas" pour le développement du LifeStraw, un dispositif astucieux et économique permettant de purifier l'eau polluée.

Le LifeStraw est un dispositif révolutionnaire de purification d'eau que l'on peut porter en permanence sur soi et qui retient les bactéries et les virus. Sa mise au point a valu à l'entrepreneur lausannois Mikkel Vestergaard Frandsen de recevoir le "Saatchi &Saatchi Award For World Changing Ideas" lors d'une cérémonie à New York.

Cette distinction mondiale, décernée tous les deux ans par Saatchi & Saatchi, récompense des idées susceptibles de changer le monde. Le gagnant reçoit la somme de 100 000 dollars, dont 50 000 en liquide et 50 000 sous forme de soutien marketing accordé par Saatchi & Saatchi.

Pour plus d'un milliard d'êtres humains n'ayant aucun accès à une eau propre, le LifeStraw est une invention révolutionnaire. Ce dispositif permettant de boire se présente sous la forme d'un tube de plastique mesurant 31 centimètres de long, trois centimètres de diamètre et pesant 40 grammes. Les tests montrent qu'il retient 99,9999 pour cent des bactéries et 99,99 des virus. Le LifeStraw contient des filtres textiles et des chambres de purification chimique. Sa durée de vie est d'une année et il peut purifier environ 700 litres d'eau.

L'inventeur du LifeStraw, Mikkel Vestergaard Frandsen, a déclaré: "Nous sommes extrêmement heureux d'avoir reçu cette importante récompense. Elle renforcera la notoriété du LifeStraw et facilitera sa diffusion auprès des plus pauvres de ce monde."

Et Bob Isherwood, Creative Director de Saatchi & Saatchi Worldwide, d'ajouter: "Chacun des dix finalistes était exceptionnel et source d'une grande inspiration pour nous tous. L'idée qui a prévalu est absolument extraordinaire. Pour la première fois, le LifeStraw promet une eau potable propre à plus d'un milliard d'êtres humains, ce qui changera le monde."

Le jury se composait du médecin et auteur britannique Edward de Bono, du musicien et artiste de vidéo britannique Peter Gabriel, du prince jordanien El Hassan bin Talal, de l'artiste et créateur de mode britannique Malcolm McLaren, de l'astrologue américaine Carolyn Porco et du designer français Philippe Starck.

Pour toute information complémentaire sur le LifeStraw, connectez-vous sur: www.lifestraw.com