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23 juillet 2007

Belles voix du Gaou

FESTIVAL. Six-Fours

Résidents ou vacanciers dans le Var, vous avez envie d’écouter de l’excellente musique dans un cadre splendide ? Filez à Six-Fours sur la magnifique île du Gaou, où la garrigue, la mer et la courbe infinie du ciel participent à un spectacle total : tandis que le soleil éteint lentement ses lumières, les artistes mettent le feu aux planches, sur deux scènes. Ayo a chanté à guichets fermés. Concert sold out également pour Mika. Une aubaine, pour le public, de (re) découvrir, le même soir, Juan Rozoff, humble héros du funk made in France.

Le 21 juillet, place à la Reggae Night Party, rendez-vous thématique que les Voix du Gaou proposent quasiment chaque année depuis leurs débuts en 1997. Au programme, la subtile et captivante formation californienne Groundation, l’aîné jamaïcain révéré Horace Andy et, cerise sur le gâteau, une accolade musicale dont nous pouvons être fiers : celle du vocaliste jamaïcain Winston Mc Anuff avec une partie du combo français Java.

Le festival de Six-Fours a la préoccupation de ne pas se limiter aux valeurs sûres et de présenter des artistes moins médiatisés mais tout aussi inventifs. Ainsi, Manu Da Silva, dont le deuxième opus, De beaux jours à venir, convoque mandoline et ukulélé, précédera sur scène l’empereur du coeur, Jacques Higelin (le 23). Les deux troubadours effeuilleront leurs chansons fraîches comme des roses printanières, qui ouvrent généreusement leur corolle de poésie, tout en gardant leurs épines en alerte, n’hésitant pas à piquer l’oppressante pensée dominante. Le Buena Vista Social Club (le 24) demeure étonnamment sémillant. En ses rangs : le chevronné contrebassiste Orlando « Cachaito » et le fameux trompettiste Guajiro Mirabal.

En première partie de Peter Gabriel (le 25), l’aède de l’oud et du chant, le Tunisien Dhafer Youssef, délivrera des makams et des incantations d’une pure beauté. Olivia Ruiz qu’Allain Leprest avait eu la bonne idée d’inviter sur un titre de son album Donne-moi de mes nouvelles (2005), manie le paradoxe avec une imagination foisonnante. Le 26, elle clôturera les Voix du Gaou, avec Adrienne Pauly, qui a en commun avec elle une réjouissante insolence.

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