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13 janvier 2006

La FIFA annule le Gala de la Coupe du Monde de la FIFA 2006, Berlin





La FIFA annule le Gala de la Coupe du Monde de la FIFA 2006

Suite à une nouvelle étude approfondie de la possibilité de poser un nouveau gazon après l’organisation du Gala de la Coupe du Monde de la FIFA, prévu le 7 juin 2006 à Berlin, à l’Olympiastadion, la FIFA vient de décider l’annulation dudit événement. Malgré la proposition fin 2005 de décaler les dates prévues initialement pour le gala et le premier match de groupes que doit accueillir l’Olympiastadion de Berlin (les 7 et 13 juin au lieu des 8 et 12 juin), les études ont montré que le démontage en temps utile des scènes complexes et des installations techniques prévues pour le gala, puis l’installation d’un nouveau gazon en parfait état pour accueillir dès le 12 juin les matches de la Coupe du Monde, comportaient de trop grands risques.

La FIFA et le Comité Organisateur Local Allemagne 2006 regrettent d’autant plus cette décision que les deux acteurs étaient ravis, et le sont d’ailleurs toujours tout autant, du spectacle concocté par le directeur artistique André Heller, en répétition déjà depuis des mois. L’idée de déplacer le gala dans une autre ville n’est plus d’actualité puisqu’il serait impossible de concevoir et faire démarrer à temps un tout nouveau spectacle avec des acteurs et des assistants bénévoles.

La FIFA n’a pas changé d’avis : elle juge très positive l’organisation d’une cérémonie d’inauguration séparée et proposera, en collaboration avec André Heller et son équipe, de nouvelles idées pour une éventuelle réalisation du gala dans le cadre de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 en Afrique du Sud.

La FIFA remercie vivement la Ville de Berlin, tous les acteurs impliqués dans ce projet et tout particulièrement les 15 000 bénévoles pour leur enthousiasme et leur passion. De manière appropriée, la FIFA saura se montrer reconnaissante de leur engagement. Tous les billets déjà vendus pour le gala seront bien sûr entièrement remboursés.

« Pour ma part, l’organisation d’une grande cérémonie d’inauguration reste une excellente idée. Cette annulation tardive n’a pas été une décision facile pour la FIFA, mais il est certain qu’en notre qualité d’instance dirigeante du football mondial, nous devons faire passer les aspects sportifs en priorité. Je remercie André Heller et toutes les personnes impliquées pour leur grand engagement et espère qu’ils comprendront notre décision », a déclaré le Président de la FIFA, Joseph S. Blatter.

« C’est avec une profonde tristesse que j’abandonne ce travail aussi captivant que constituait l’organisation du Gala de la Coupe du Monde de la FIFA 2006 à Berlin mais je ne peux ignorer le fait que les matches de la Coupe du Monde, dont la finale, qu’accueillera l’Olympiastadion de Berlin, devront se dérouler dans de parfaites conditions. Les considérations artistiques, aussi remarquables soient-elles, doivent dans ce cas passer au second plan. Je vais à présent me consacrer pleinement à l’organisation de la cérémonie d’ouverture de Munich et à la cérémonie de clôture de Berlin », a déclaré André Heller.

Division de la Communication de la FIFA
Zurich, le 13 janvier 2006

12 janvier 2006

Ozark Henry

Ozark Henry. Un prête-nom pour Piet Goddaer, un fourre-tout musical, des influences plein le cabas et un quatrième album rentre-dedans qui fait de la Belgique la terre d'asile définitive des créations originales.

Un bout de terre rêvée où se croisent pêle-mêle Ghinzu, Girls in Hawaï, dEUS, Ann Pierle, Arno…Et Ozark Henry.

On l'avait simplement croisé au détour d'une page. Une page de bons plans pour les cadeaux de fin d'année, le regard fier sur sa pochette noire ; l'air mystérieux et la mèche rebelle empruntée à Jay Jay Johanson. Et puis on était sorti du métro, l'idée avait germée sur le trottoir : Il fallait revenir à The sailor not the sea, ce titre alambiqué, ces chansons dérivatives.

Ces chansons, dix chansons, autant de bonheur pour finir l'année. La finir tout simplement sur une note positive, portée par le chant lointain d'un pécheur de mélodies. Loin des rivages, La donna mobile plante le décor et empile les couches atmosphériques pour créer le nouveau courant. Du trip pop. Batteries low-tempos, basse discrète et voix haute perchée, La donna mobile permet de croire encore aux concepts albums, écoutables d'un trait, sans lassitude.
L'émotion de la voix de Piet Goddaer coupe le souffle et l'on cherche la ventoline sur Indian Summer, tout clavier dehors, belle comme un soleil qui se couche. Cette voix de crooner flamand, ces violons pincés, rythmique impec', la mélancolie… On compte les secondes qui s'égrènent, le spleen belge sans doute qui fait son effet.

Si Ozark Henry reste dur à définir, sorte d'ovni musical oscillant entre la world music et la pop raffinée, The sailor not the sea touche au cœur comme un patchwork variant les ambiances, les décors. Résolument rock aérien sur "Jocelyn it's crazy" (Ses guitares en reverb'…), ambiance cosy sur "Give yourself a chance with me", ritournelle à la manière de Coldplay sur "At sea"…

Si l'on reconnaît un album à la mémorisation facile de ses refrains, The Sailor not the sea s'installe dans le peloton de tête. Facile sans compromis, difficile sans obstacle, les émotions sans les larmes, ce quatrième album s'affirme comme une réussite. Structure hybride portée par un collectif hors pair, Ozark henry tente la Soul intimiste sur "Free Haven" ou l'instrumentale inspirée sur "The Sailor not the sea" (très Morcheeba dans le style).

A l'heure des featurings intempestifs, Piet préfère la collaboration, et pas la pire. En allant chercher Jaki Liebezeit, mythique batteur de Can (auteur du plus bel album Krautrock, Tago Mago), Ozark Henry frappe haut et fort, assurant un rythme endiablé et tribal à ses compositions. Un bien bel effort donc, pour un artiste, un vrai puisant ses influences autant du coté d'Eno que de Peter Gabriel.

De belles références pour un prêtre de cantiques modernes à découvrir très, mais alors très rapidement. Avant l'extinction des feux.

A lire aussi sur Froggy's Delight :
L'interview d'Ozark Henry

Ozark Henry en concert à la Maroquinerie en décembre 2005

En savoir plus : Le site officel de Ozark Henry

11 janvier 2006

Sardinia plans tax bill for its tourist glitterati

The Sunday Times January 08, 2006 / John Follain

The white sand, crystal waters and five-star hotels of Sardinia’s Emerald Coast have long been a haven for some of Europe’s wealthiest holidaymakers, from Princess Caroline of Monaco to Roman Abramovich, the billionaire owner of Chelsea football club.

From this summer, however, they may feel somewhat less welcome. The authorities on the Italian island want to impose stiff new taxes on the yachts, private aircraft and second homes of foreign visitors.

Despite the money the tourists already bring in, Renato Soru, centre-left president of the regional government, has drawn up a draft budget that includes what the local media have called a “tax on luxury” — which he hopes will raise as much as £550m this year.

“Let’s tax the rich,” said Soru, a former internet tycoon.
“In most cases they are tourists who don’t spend even one euro in Sardinia and yet are heavy users of the services provided by the regional authority.”

Under the proposals, a mooring tax will be imposed on yachts according to their size. The owners of boats more than 98ft long will have to pay £13,700. From the beginning of June to the end of September, owners of private aircraft will have to pay an extra levy of £140-£690, depending on the number of passengers the craft can take, each time they take off or land on the island.

Owners of second homes who do not live permanently in Sardinia will also have to pay more.

Soru wants houses of up to 2,153sq ft within two miles of the shore to be taxed at £2,060 a year; each extra 11sq ft will add £100 to the annual charge. Those within 300 yards of the sea will pay 20% more. There will also be a 25% tax on properties sold.

“Those who live in our region for three months and elsewhere for nine must pay taxes in Sardinia for those three months at least,” Soru said.
“Until now we’ve been taken for a ride, now basta (enough).”

Soru, who estimates that 150,000 villas will be affected by the new rules, intends to spend part of the money raised by the new taxes on preserving the environment.

Among those hardest-hit would be Silvio Berlusconi, Italy’s billionaire centre-right prime minister, who owns seven villas on the Emerald Coast, including the 27- bedroom La Certosa outside Porto Rotondo. Sardinian newspapers have estimated that Berlusconi could face a £165,000 tax bill for La Certosa alone.

At least Berlusconi will not be subject to the yacht levy: he sold his million-pound craft, the Principessa Vai Via, to a business partner three years ago.

Abramovich who last summer anchored his 340ft vessel, Pelorus, off the resort of Porto Cervo, will be affected as will Princess Caroline of Monaco, who sails there on her 1930s yacht, Pacha III.

Other owners of luxury villas in the area include Sheikh Yamani, the Saudi former oil minister; Peter Gabriel, the musician; and Fiona Swarovski, the heiress. Recent visitors include Leonardo DiCaprio, Julia Roberts, Madonna and the supermodel Gisele Bundchen.

Berlusconi has refrained from commenting directly on the new taxes, but has sent Giuseppe Pisanu, Italy’s Sardinian-born interior minister, to spearhead opposition. On a visit to the island last week, Pisanu criticised the budget bill, saying it would discourage both investment and
“high- quality tourism”.

“It’s an aberrant measure which risks inflicting a devastating blow to Sardinia’s tourism growth,” Pisanu said. The government is considering an appeal to Italy’s constitutional court to have the new taxes thrown out.

08 janvier 2006

Didier Varrod: "Balavoine avait un charisme fondamental"

Didier Varrod: "Balavoine avait un charisme fondamental"

dimanche 8 janvier 2006

Daniel Balavoine (deuxième en partant de la gauche) en compagnie de ses amis à Agadez (Niger).
Photo de AFP/Getty Images

Le journaliste et homme de radio et de télévision Didier Varrod, auteur d'une biographie très complète de Daniel Balavoine, « Le roman de Daniel Balavoine » (Fayard/Chorus), souligne que le chanteur, qu'il a bien connu, « avait un charisme fondamental » et voulait
« s'inscrire dans une démarche citoyenne ».

(...)
- Q. : Le manque de considération de la la presse rock le gênait-il?

- R. : « Il en était blessé. Higelin, Lavilliers, Couture, puis Daho, les Rita Mitsouko, Axel Bauer, Lio: tous avaient des papiers dans la presse rock, et pas lui. Il disait:
« S'il y a bien un enfant du rock, c'est moi. Mes fondamentaux ne sont pas Ferré, Brassens ou Brel, mais Yes, Genesis, Peter Gabriel ou Talking Heads ». Le portrait que lui a consacré l'émission Les Enfants du rock en 1984 a été déterminant, il l'a pris comme la fin de ses ennuis! » (...)